Ne pas croire cela si facile en fin de mai
d'écrire à cause des jours plus longs et de la
lumière partout derrière les vitres propres
jusque sur le filandre pendant de la poutre
La gravure de (maria) maddalena
s'incruste dans le mur à force de lectures
imparfaites peut-être faut-il y entendre
quelque chose comme la ligne musicale
-plutôt qu'une fantasia ou qu'une écriture
primitive ) d'un très lent plissement de dune
au bord d'un paysage se renouvelant
à l'identique lors des césures du vent
et celui-là en hommage à James Sacré
Les jours d'octobre
Le chasseur d'oeil change de
tête mais son masque d'où ne percent regards
demeure même
Assis dans la vaguement verte
on écoute la brise lente parcourir
un paradis de poussières - posé sur le
sable dans l'ombre d'une chaise longue à l'os
sature oxydée - qu'après nager on lira
Le chien sans laisse un chemin à l'oiseau perdu
Un geste démarre le corps allégé de
peu penser
On flotte comme une planche molle
épouse les flottements du pays marin
Un filet de sel enserre les mots pliés
J.F. Agostini, Généalogie de l'algue, éditions Jacques Brémond
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