dimanche 21 janvier 2018

Fondane et Alain Cesco-Résia à la Petite Librairie le 3 février à 20 heures

Chers amis de la Petite Librairie des Champs, d’abord recevez nos meilleurs voeux pour cette année 2018 où nous fêterons les 10 ans de notre association avec une programmation riche en événements : 

Edith Azam le 23, 24 et 25 février, vernissage expo, lectures, ateliers
Denis Hirson en mars (date à confirmer) 
Lili Frikh en avril en compagnie de Sandrine Cnudde, 
un atelier reliure en mai animé par Claude-Adélaïde Brémond 
une fête de la poésie début juillet 
et en septembre la lauréate du prix Bernard Vargaftig, Amandine Monin !
N’oubliez pas de nous soutenir en adhérant et
contribuant ainsi à la vie de l’association ( 15 euros)!

Nous aurons le plaisir de recevoir Alain-Cesco-Résia le samedi 3 février à 20 heures pour écouter des extraits du Mal des fantômes de Benjamin Fondane. (participation : 8 euros/goûter partagé)

Le mal des fantômes
de Benjamin Fondane
Alain Cesco-Résia


Benjamin Fondane, juif roumain, d’origine allemande, opte pour la France comme seconde patrie. Ce pèlerin du Monde nous renvoie sans cesse au questionnement de l’autre, il a observé tant d’âmes humaines qu’il en a perçu les failles, l’unicité de chaque vie face au vide existentiel, trouvant un début de réponse dans la mystique de la poésie, mêlant le surréel de l’imaginaire au réel.

Benjamin Fondane écrit comme on filme, le spectateur devient acteur du récit qu’il entend.

Sa pensée est intemporelle, sa pertinence est urgente, il faut se saisir de cette écriture pour en parler.



Quelques extraits de presse:

A. Cesco-Résia est habité par ce texte qui, au-delà de l’expérience d’un seul, nous transmet celle d’une commune destinée. Grâce à ce comédien inspiré, nous avons réellement rencontré, réellement entendu et compris celui-là qui s’est confié à nous en nous disant : « c’est à vous que je parle ; j’ai été un homme comme tous les autres hommes ».

Stéphane Gilbart – Luxembourg Wort

Mais jamais on entend aussi bien le cri de Fondane et le mal des immigrés – « aidez moi à devenir un autre ! » – que lorsque l’interprète « se pose » et regarde son public dans les yeux… Il est alors bouleversant.

Danièle Carras – La Provence

un film intéressant sur l’oeuvre de Fondane:
https://youtu.be/9oFygwg52DY

Pour préparer la soirée Benjamin Fondane du 3 février à 20 heures


Un court documentaire sur le seul film qu'a réalisé Benjamin Fondane en Argentine, Tararira, où l'on peut croiser Victoria Ocampo et bien  d'autres encore, une aventure de liberté et de création  :
 
https://youtu.be/9oFygwg52DY


Quelques informations au sujet du poète Benjamin Fondane
 
 (...)
FONDANE est d'origine allemande (de son vrai nom WECHSLER),
roumain, juif, citoyen du monde.
Alors qu'autour de lui se font entendre les bruits de bottes et les exaspérations nationalistes, reliées par les certitudes religieuses et malgré une clairvoyance pessimiste, sa poésie annonce l’avènement d’un homme à venir.   
II opte pour la France comme seconde patrie, port d'attache culturel, en quête d'une reconnaissance littéraire.
Mais aussi parce que ce pays représente Ie berceau des Droits de l'Homme, de la philosophie, des arts, terreau du Siècle des Lumières, terre d'accueil de l'exode des peuples d'EUROPE centrale et de la RUSSIE ...

II devient français par naturalisation. En 1940 il est soldat et vit la débâcle, il refuse de porter I'étoile jaune à PARIS, il est trahi en 44 et disparaît avec sa soeur en déportation.

Ce pèlerin du Monde nous renvoie sans cesse au questionnement de I'autre. Il a observé tant d'âmes humaines qu'il en a perçu les failles et l'unicité de chaque vie face au vide existentiel, trouvant un début de réponse dans la mystique de la poésie, mêlant Ie surréel de l'imaginaire au réel.
FONDANE écrit comme on filme. Le spectateur devient acteur du récit qu'il entend, il est le voyageur porté par le texte, I'oralité particulière de I'écriture fait spectacle.
Les propos de son écriture, la philosophie qui en émane, sont des thèmes qui me sont essentiels. La place de la poésie, silence nécessaire, lieu possible du sacré, vient à nous comme une bouffée d'oxygène dans le grand vacarme des hommes.

La pensée de FONDANE est intemporelle, sa pertinence est urgente, il faut se saisir de cette écriture pour en parler.

A. CESCO-RESIA