A Nantes Festival Midiminuit.
Et la rencontre, comme en arrière revient une ombre, de Thomas Bernhard, dont les poèmes revivent grâce au renouveau de la collection Orphée/La Différence, Sur la terre comme en enfer, dans une belle traduction de Suzanne Hommel. Retrouvaille émouvante.
Et certes, j'ai aussi acheté de la poésie vivante (entre autres Camille de Toledo), mais revoir le nom de T.B. sur un livre est réconfortant. Et après avoir lu ces derniers temps beaucoup de poésie italienne et rencontre souvent des pères et des mères célébrés par des poètes aussi différents que Pasolini, Anelli ou Caproni, je découvre ce court poème de Thomas Bernhard:
Souvenir de la mère morte
Dans la chambre mortuaire repose un visage blanc, tu peux le soulever
et le porter chez toi, mais mieux, tu l'enfouis dans la tombe des parents,
avant que ne vienne l'hiver et qu'il ne couvre de neige le beau sourire de ta mère.
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