lundi 16 novembre 2015

Contre l'horreur, la poésie: 21 novembre, Sandrine Cnudde et Mathieu Crochet à Boulbon


2 commentaires:

  1. -

    Elle me fait sentir les fleurs, le goût du persil,
    celui des fraises du jardin.
    Il y a tout ce qui foisonne, se multiplie, occupe l'espace.
    Par cette diversité, je peux en déduire que chaque chose
    est à sa place, ou la trouve.

    Le scientifique peut-être, l'entomologiste ,
    outre le catalogue exhaustif des exemplaires connus,
    s'étonne encore de la prolifération des familles.

    Leur forme, leurs couleurs, l'adaptation au milieu.
    Et même si je m'imagine, cheval, serpent, ou scarabée:
    ce qui détermine l'appartenance à l'espèce, la relie
    aux autres et la maintient prisonnière aussi
    de sa propre nature.

    je peux essayer de traquer ce qu'il y a de sauvage en moi.
    Qui a déterminé le côté humain,
    quelle est la part de l'animal.
    Mais je ne vois que par mes yeux.

    Le point de vue est donc partial.
    Les dés sont pipés:
    je ne peux être juge et partie à la fois.

    -
    RC - juin 2016

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