dimanche 21 janvier 2018

Pour préparer la soirée Benjamin Fondane du 3 février à 20 heures


Un court documentaire sur le seul film qu'a réalisé Benjamin Fondane en Argentine, Tararira, où l'on peut croiser Victoria Ocampo et bien  d'autres encore, une aventure de liberté et de création  :
 
https://youtu.be/9oFygwg52DY


Quelques informations au sujet du poète Benjamin Fondane
 
 (...)
FONDANE est d'origine allemande (de son vrai nom WECHSLER),
roumain, juif, citoyen du monde.
Alors qu'autour de lui se font entendre les bruits de bottes et les exaspérations nationalistes, reliées par les certitudes religieuses et malgré une clairvoyance pessimiste, sa poésie annonce l’avènement d’un homme à venir.   
II opte pour la France comme seconde patrie, port d'attache culturel, en quête d'une reconnaissance littéraire.
Mais aussi parce que ce pays représente Ie berceau des Droits de l'Homme, de la philosophie, des arts, terreau du Siècle des Lumières, terre d'accueil de l'exode des peuples d'EUROPE centrale et de la RUSSIE ...

II devient français par naturalisation. En 1940 il est soldat et vit la débâcle, il refuse de porter I'étoile jaune à PARIS, il est trahi en 44 et disparaît avec sa soeur en déportation.

Ce pèlerin du Monde nous renvoie sans cesse au questionnement de I'autre. Il a observé tant d'âmes humaines qu'il en a perçu les failles et l'unicité de chaque vie face au vide existentiel, trouvant un début de réponse dans la mystique de la poésie, mêlant Ie surréel de l'imaginaire au réel.
FONDANE écrit comme on filme. Le spectateur devient acteur du récit qu'il entend, il est le voyageur porté par le texte, I'oralité particulière de I'écriture fait spectacle.
Les propos de son écriture, la philosophie qui en émane, sont des thèmes qui me sont essentiels. La place de la poésie, silence nécessaire, lieu possible du sacré, vient à nous comme une bouffée d'oxygène dans le grand vacarme des hommes.

La pensée de FONDANE est intemporelle, sa pertinence est urgente, il faut se saisir de cette écriture pour en parler.

A. CESCO-RESIA




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